dimanche 6 septembre 2009

Le brevet dans les grandes lignes...

L’histoire-géographie fait partie, avec les mathématiques et le français, des matières inscrites à l’examen du brevet des collèges que chaque élève passe à la fin de son année de 3ème.

L’épreuve n’est pas insurmontable, loin de là. Encore faut-il que l’élève fournisse tout au long de l’année un travail sérieux et régulier. Ce travail doit avant tout s’appuyer sur l’apprentissage systématique du cours, des dates, des définitions, des cartes vus en cours. Il est indispensable également de reprendre le soir, à la maison, les documents abordés durant la séance ainsi que les exercices ou les questions les accompagnant. Il faut également tirer profit des contrôles du trimestre qui constituent autant d’entrainements à l’épreuve finale. Ne pas hésiter à relire la correction faite par le professeur. Cette habitude est la meilleure façon de comprendre et corriger ses erreurs, ses incompréhensions. Ce simple travail doit permettre à l’élève de progresser et d’atteindre de bons résultats dans la matière. Mais, pour être efficace, il est indispensable qu’il soit réalisé consciencieusement et aussi souvent que possible.

L’épreuve est notée sur quarante points.

Quatre points de la note sont attribués au soin porté à la copie, à l’expression et à l’orthographe. On n’insistera donc jamais assez sur le fait qu’il est essentiel d’apprendre à travailler proprement et surveiller particulièrement son expression à l’écrit. Une fois encore, un travail régulier sur l’année scolaire entière doit permettre aux élèves en difficulté de résoudre d’éventuels problèmes de rédaction.

La première partie de l’épreuve est notée sur dix huit points. L’élève a le choix entre deux sujets, portant chacun sur l’une des grandes parties du programme d’Histoire-Géographie.
Au cours de cet exercice, on propose à l’élève trois documents se rapportant à un même thème. Il peut s’agir de textes historiques (discours, extraits d’oeuvres littéraires, articles de journaux….), d’illustrations (Affiches, photos, peintures…), de cartes, de graphiques ou de tableaux présentant diverses données chiffrées.

Chaque document fait l’objet de questions. Les réponses sont soit contenues dans le document lui-même ou bien peuvent faire appel à des connaissances personnelles. Parfois, l’élève doit mettre en relation les divers documents proposés avant de pouvoir rédiger sa réponse. L’ensemble des questions sur document est noté sur huit points.

L’élève doit ensuite rédiger un petit paragraphe d’une vingtaine de lignes sur un sujet posé. Ce sujet est là encore en relation directe avec le thème abordé dans les documents. Ce paragraphe est nécessairement organisé et cohérent. L’élève doit alors réutiliser ses connaissances personnelles mais également, dans la mesure du posssible, les informations qu’il aurait pu découvrir dans les documents qui lui sont présentés. Cette utilisation des documents doit être réfléchie et s’intégrer de manière logique au paragraphe. Le hors sujet est bien entendu sanctionné. Ce travail est évalué par une note sur dix points.

La deuxième partie de l’épreuve permet d’évaluer les connaissances de l’élèves sur le programme d’éducation civique. Le sujet est imposé.
L’exercice est construit sur le modèle de la première partie de l’épreuve. Il est noté sur douze points.
Là encore, deux ou trois documents (Articles de jornaux, extraits de lois, graphiques…) abordant un même thème sont présentés à l’élève et font l’objet de plusieurs questions notées sur quatre points.
Les huit points restants sont consacrés à évaluer un paragraphe argumenté d’une quinzaine de lignes répondant à un sujet donné. Ce paragraphe est construit de la même manière qu’en histoire ou en géographie. Cependant, il est plus court. L’élève doit y démontrer ses capacités à réutiliser des connaissances personnelles et des informations tirées des documents fournis.

La dernière partie de l’épreuve permet d’apprécier la capacité de l’élève à restituer des dates ou des localisations.
On demande à l’élève de remplir une chronologie en histoire ou une carte muette en géographie. Cette partie notée sur six points n’est pas la plus évidente car elle demande à l’élève de réutiliser des connaissances acquises depuis la classe de sixième.
Ainsi, au cours de son année de 3eme, l’élève doit apprendre régulièrement une cinquantaine de dates historiques vues au cours de ses quatre années de collège. Il lui faut aussi connaitre les grands repères géographiques mondiaux qu’il réutilisera au moment de l’épreuve. (Grandes villes, grands fleuves, pays vus au cours de sa scolarité, chaines de montagnes……). Il lui faut également faire ce travail pour la France.

L’épreuve d’histoire-géographie au brevet, si elle n’est pas d’une difficulté extrême, demande cependant un entrainement régulier et sérieux qui doit permettre aux élèves motivés de progresser.
La préparation de l’épreuve ne se fait pas seulement lors des révisions générales aux mois de Mai ou de Juin. Elle se fait tout au long de l’année, en cours, lors des contrôles et de leur correction, en relisant le manuel.

On ne le répètera jamais assez : être attentif en classe, suspendre un moment les bavardages, se concentrer sur le tableau et sur ce que dit le professeur, c’est déjà prendre un bon départ pour la réussite de cette épreuve et du brevet en général…..A bon entendeur...

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